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« On ne présente plus Jean-François Miniac, écrivain de talent qui n’a pas son pareil pour relater les faits historiques », notait la critique Valérie Auxenfants à propos d’un précédent ouvrage normand. Découvrir la Normandie par une des plus originales lorgnettes, celle de l’escroquerie, conter les chefs-d’œuvre de l’escroquerie en Normandie, dans un recueil d’histoires aussi authentiques qu’extraordinaires, voici son nouveau pari. Derrière la figure des mythiques Arsène Lupin et Pieds Nickelés, la Normandie, terre du plus gentleman des escrocs et du plus retors des trios, dissimule une foule d’autres filous, anonymes ou célèbres, dont l’art criminel n’a rien à envier à celui des héros littéraires de Maurice Leblanc et de Louis Forton. Et pour cause, les archives normandes témoignent à foison de cet immémorial trait humain.

Qui ne serait épaté de croiser, au fil de ce florilège d’histoires rocambolesques, nombre de personnages historiques, tels Pierre Corneille, le duc de Normandie, Louis XVII, Jean-François Millet, Thérèse Humbert, Waldeck-Rousseau, Landru, Stavisky, Moro-Giafferi, l’inspecteur Bonny, le colonel de La Rocque, Chaban-Delmas ou Mitterrand ? Qui ne serait étonné d’un Léo Taxil mystifiant sainte Thérèse de Lisieux ? Qui ne serait fasciné par Serge de Lenz, le bien nommé Arsène Lupin de l’entre-deux guerres ou par l’incroyable mascarade envers le fantasque abbé Saint-Martin ? Qui soupçonnerait le peintre de l’abbé Paysant en mercantile « désencraudeur » ?

Passionnants et emblématiques, touchants et pitoyables, machiavéliques et inquiétants, tels apparaissaient ces « enfants de la Matte » de jadis. Tels sont aussi ces Flamboyants escrocs de Normandie. Trempant sa plume alerte aux sources historiques les plus rigoureuses, l’auteur fait revivre cette pléiade d’escroqueries, brossant chacune d’elles comme autant d’haletantes nouvelles. Nul doute que ce recueil étonnera encore les lecteurs passionnés de Normandie.